1999, 20 minutes
Effectif : 12 percussions
Commande : Festival international d’Art lyrique d’Aix-en-Provence
Création : 21 juin 1999, Cité du livre, Aix-en-Provence
Direction : Michel Cerutti
D. & F. 15207
Commande de l’Académie Européenne de Musique d’Aix-en-Provence, cette pièce a été écrite en 1999 pour ses stagiaires percussionnistes qui, à cette occasion, participaient à la création d’un orchestre de percussions sur une proposition de Michel Cerutti. Cette formation propose une approche nouvelle des relations entre les percussions, en tentant de mettre un peu d’ordre dans la quasi infinie diversité qui compose cette famille d’instruments. L’agencement de type orchestral, par pupitres, avec pour chacun deux, un musicien dédié à un ou plusieurs instruments dune même famille, ainsi qu’une certaine mise en espace de ces pupitres constituent le premier pas de cette réflexion. Les 12 pupitres sont divisés en 3 grandes catégories (métaux, bois et peaux), elles même divisées en sous catégories selon leur tessiture pour qu’un ambitus complet soit disponible pour chaque qualité sonore et ce simultanément. Cette particularité est mise en avant par une écriture de type orchestrale, mais appliquée aux instruments de percussions.
NOTES 2018
Une nouvelle partition et parties séparées révisées de festin sont en cours d’élaboration et seront disponible sous peu aux Éditions Durand.
D’ici là, quelques points important issus d’années d’expérience avec cette pièce :
- les hauteurs indiquées aux boobams ne représentent pas les hauteurs réelles mais reflètent leur disposition chromatique !! les boobams seront donc accordés pour être dans la continuation des toms.
- les cencerros sont à hauteur réelle c’est à dire C2-C5. En l’absence des notes graves, ne pas octavier mais ignorer les notes manquantes…
- Ne JAMAIS changer le type de baguettes indiqué.
- Le timbre recherché est considéré du point du vue du « mélange des timbres”, comme perçu au niveau du public et ne peut en aucun cas être appréhendé du point de vue d’un poste instrumental (je veux dire ici en terme de tradition de « percussion » soliste). C’est pourquoi, il ne faut par exemple jamais utiliser des baguettes de glock sur le glock et les crotales, car ils ne fusionneraient plus avec les vibraphones avec lesquels ils doivent former une couleur uniforme