Pour orchestre
2003, 26 minutes
Ochestre : 3.3.3.1.3 – 4.3.3.1 – 2 perc. – hpe – pno(cél.) – cordes
Commande : Les Ballets de Monte-Carlo
Création : 18 avril 2003 à Monaco
Direction : Nicolas Brochot
D. & F. 15734
« Recto » est le 1er tiers de la musique du ballet « Recto-Verso »
Recto-verso
(2003), 75 minutes
Musique de ballet pour orchestre et dispositif électronique
Commande : Les Ballets de Monte-Carlo
Création : 18 avril 2003 à Monaco
Direction : Nicolas Brochot
Le spectacle de danse « D’une rive à l’autre » est basé sur un montage complexe autour d’une partition initiale pour orchestre, « Recto » d’environ 26 minutes. Cette proposition est chorégraphiée d’une manière traditionnelle et, à la fin de l’oeuvre, il y a un basculement général; la musique passe en diffusion dans la salle et la chorégraphie fait maintenant aussi appel à la vidéo captée en temps réel. Ce basculement qui arrive au 1er tiers de la pièce, place le spectacle dans une dimension plus onirique, dans laquelle les événements de ne suivent plus un temps linéaire. Le projet artistique est de montrer les coulisses de l’écriture chorégraphique de la pièce précédemment entendue mais aussi de rentrer dans la création de la musique elle même. La musique des deux tiers restants du spectacle est diffusée à partir d’une bande de musique électronique (faite grâce à la pièce d’orchestre d’ouverture préalablement enregistrée) sur laquelle vient se greffer des interventions de solistes.
La pièce d’orchestre est conçue de manière assez traditionnelle (dans le sens ou elle comporte des expositions, développements, contrastes etc…) car c’est avant tout une proposition musicale libre faite à Jean-Christophe Maillot. Mis à part la fin de la pièce, ou une structure de type « mobile en évolution » statique est spécifiquement pensée pour le cadre du spectacle, le reste pourrait aussi bien être une pièce d’orchestre en elle même et non pensée spécialement pour une chorégraphie particulière. La pièce est constituée de 6 grandes parties, elles mêmes subdivisées en parties plus petites (le tout formant ce que l’on peut visualiser comme un château de cartes).
L’intérêt de ceci est justement que, à partir de cette proposition, la chorégraphie amènera des situations qui voudront être redéployées dans un autre cadre. Cette musique sert donc de base à une autre composition, diffusée, de musique électronique faite exclusivement à partir de matériaux de la pièce d’orchestre précitée. Il y a dans la composition de la pièce d’orchestre des éléments qui serviront à créer les sous structures à de nouvelles compositions, etc… une sorte de fenêtrage sur la première pièce ou même d’échantillonnage.