Tutti – ÉLÉMENTS d’analyse

projet

Un ensemble pris comme « un seul » instrument par les micros et qui générera une électronique complémentaire, un peu comme des modes de jeux virtuels.
Aucun mode de jeu ou ornement présent dans l’écriture instrumentale pour faire tout la place possible à l’électronique.
Aucun traitement à part un freq shift sur le piano solo entre 38 et 112

Accord initial

impairs d’un spectre joué jusqu’au manque de souffle et qui est repris par la synthèse.
La synthèse rythmique à partir des partiels analysés s’active et anime les fréquences pour faire un parcours harmonique pour arriver à mesure 8

Piano solo

mesure 38 à 112, ligne ondulante et variante qui visera à mesure 112 la première vraie structure polyrythmique statique. C’est un peu la ligne traditionnelle qui par sa présence nous induit en erreur quant à l’avenir de la pièce qui deviendra de plus en plus verticale et monolithique.

patch de composition de la section entre mesures 190 à 266

Le tutti est constitué de 5 processus de dilatation de valeurs polyrythmique superposées. (vents = 3, cuivres = 4, cordes = 5, piano = 7, percu = 9

Le générateur polyrythmique attend une liste de valeurs (ici les subdivisions de 1 à 20 avec trois au dessus : 3:1, 3:2, 3:3, etc)

On commence par générer un processus ou les hauteurs sont approximatives et où chaque instrument à une tessiture qui deviendra les bornes du processus

Ici par exemple les polyrythmie de valeur 3 pour la flute (3:1, 3:2, 3:3, etc) avec intervalles descendantes (BPF de gauche)

Le résultat du calcul global est une structure rythmique avec un contrôle sur le profil des hauteurs seuil (en haut et en bas)

Il s’agit ensuite de substituer chaque hauteur à celle la plus proche dans un réservoir harmonique (partie inférieur du patch au dessus)

Les hauteurs sont maintenant conformées aux champs harmoniques réservoirs (hauteur finales qui sont dans la partition.)

Comme toute la section « tend » vers un do central, on peut voir ici que la forme en cône du processus original est respectée malgré la « quantisation harmonique » des hauteurs.
aigus tombent, graves montent.

Processus de transcription audio-> symbolique puis orchestration

Exemple de mesures 161 à 188

Ici, une structure musicale est générée par un patch créant une polyrythmie statique avec valeurs périodiques se répétant et des intervalles fixés entre les voix.

rendu final

La séquence est ensuite jouée par un sampleur contenant un piano préparé avec des sons inharmoniques

on analyse ensuite dans OM le signal pour en extraire une analyse « peaks » de type chord-seq qui va nous donner (dans ce cas) les 8 premiers partiels

On récupère les données midi en gardant les quarts de tons (16 pistes pour 8 partiels)

détail des données

On pré orchestre dans le séquenceur et on envoie ces pistes via midi dans le logiciel de notation pour finalisation

Exemple de mesures 268 à 308

Ici, il s’agit d’un processus similaire, toujours à partir d’un piano préparé analysé. A chaque note de piano jouée correspond un accord d’analyse orchestré. Le tout de manière statique, immobile. Les notes de tuba grave déclenchent une cascade de synthèse polyrythmique scintillante qui vient colorer et compléter le son de l’ensemble.

de mesure 321 jusqu’à la fin

Divers processus polyrytmiques (à but monolithique) sont présentés. Soit sous forme rythmique, soit sous forme lissée avec profils dynamique « Crescendi/decrescendi »

Le tout dernier processus continue dans l’électronique jusqu’à un battement grave

Coda

La petite coda (466) est une modulation en anneau entre un do central et une gamme ascendante.

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